Chaque rituel d'observation/description se terminait invariablement de la même façon : l'enfant désigné pour l'oeuvre du jour était invité à ranger celle-ci dans la colonne du tableau reprenant la typologie rudimentaire des oeuvres et à justifier des raisons pour lesquelles il s'agissait, selon lui, d'une statue, d'une peinture ou d'un ouvrage architectural, énonçant ainsi les attributs attachés à ces différents concepts tout en construisant au fur et à mesure celui de « trace du passé » à savoir, un objet appartenant au temps passé, inscrit dans un espace circonscrit et possédant une singularité de formes, de couleurs, de matériaux. La nature de la trace, d'une part, son ancrage chronologique, d'autre part, ont d'abord successivement puis simultanément, servi de critères aux différentes séries de classements réalisées par les enfants (1).

(1)Capsule 5: premiers classements (https://www.dropbox.com/s/935cvrvebg7325v/ETAPE2-CLASSEMENTS.mp4?dl=0)
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