Pour résumer, il est raisonnable de considérer que les enfants ont intériorisé la notion de trace du passé et les concepts liés, à la fois, sa catégorisation et à sa temporalité. Les interactions verbales suggèrent, chez une majorité d'enfants (environ 9 sur 13 avec des degrés de maîtrise variables individuellement), une habileté réelle à utiliser ces notions dans des contextes divers, scolaires et non directement scolaires. Toutefois, c'est dans l'acquisition d'un certain nombre de concepts-outils (1) indispensables à l'élaboration du discours historique que les progrès les plus significatifs ont été accomplis. L'embryon du réseau conceptuel corrélé au concept « de trace du passé »  semble être installé (2); il s'est doublé, entre autres, de ce que nous pourrions nommer un « premier imagier culturel », lequel constitue un maillage de connaissances factuelles signifiant auquel pourront s'accrocher les apprentissages historiques ultérieurs.
On parle parfois de concepts méta-historiques, terme repris chez LEE, par F. YELLE dans son article dédié à la pensée historienne, posté sur son blogue, "Le didacticien", le 14/07/2015;  P.-J. LEE, « Putting Principles into Practice », dans How students learn history, mathematics and science in classroom, Washington, 2005, 31-78.
2 Voir schéma du réseau conceptuel inhérent au concept de "trace du passé". 
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